[Corse-Matin] “Mare di agrumi”, un projet au service des agrumiculteurs
Le projet est clair : faire la promotion des produits qui sont élaborés à partir d’agrumes.
Et pour le mener à bien, rien de tel qu’une coopération entre l’Italie, son île de Sardaigne et la Corse.
Le dispositif Mare di Agrumi vise donc à valoriser les différentes variétés d’agrumes issues des territoires associés dans ce programme. A savoir, pour la Plaine orientale, les communautés de communes de l’Oriente, du Fium’Orbu-Castellu et de la Costa Verde.
Ainsi, il est prévu la mise en lumière de leurs nombreux atouts avant ou après la transformation : agricoles, agroalimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, culturels et touristiques. Avec notamment la possibilité d’utiliser les déchets des sites de production afin de créer de nouveaux produits.
“Chacun va pouvoir apporter son expérience, indique Simone Riolacci, chargée de communication à l’Institut national de recherche agronomique de Corse (Inra). Nous avons pu mettre deux chercheurs en génétique à contribution grâce à ce programme porté par la chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Corse.”
Une coopération transfrontalière
Simone Riolacci, également présidente de l’office du tourisme de l’Oriente, espère aussi mettre en avant l’attractivité du territoire grâce à cette coopération transfrontalière.
“Nous pensons à la création d’une offre touristique qui serait destinée à la pratique d’activités qui permettent la découverte des agrumes“, ajoute-t-elle. C’est grâce à cela que nous réussirons à donner de l’impulsion aux entreprises qui travaillent dans ce secteur.”
Une impulsion qui devrait permettre, également, de favoriser les échanges entre les différentes régions partenaires du programme Mare di agrumi.
“Ce sont des réseaux commerciaux qui pourront permettre d’assurer des échanges à long terme entre des acteurs économiques du territoire comme les restaurateurs ou les grandes chaînes de distribution alimentaire italo-françaises”, développe Simone Riolacci.
Le projet, d’une dotation globale de 1,3M€, a été financé en grande partie par le Feder, un fonds européen de développement.
“Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir développer des partenariats avec des acteurs de la vie économique rurale. Une manière, aussi, d’en apprendre toujours plus sur les maladies qui touchent les arbres fruitiers et pouvoir les contrer efficacement”, conclut Simone Riolacci.