CCI 2B

[CORSE-MATIN] Une convention lie la CAB et les chambres consulaires

Beaucoup de présidents avant lui en ont rêvé, mais finalement Louis Pozzo di Borgo l’a fait. En réunissant hier autour de la table Jean-Charles Martinelli, président de la chambre des métiers de Corse, et Jean Dominici président de la CCI de Corse, le président de la communauté d’agglomération de Bastia leur a fait signer une convention opérationnelle qui lie désormais les trois institutions.

Dans les tout nouveaux locaux de la Cab, les trois hommes ont donc paraphé un texte qui engage Cab, CCI et CMA dans une démarche commune pour « éviter les logiques de concurrence entre les différents acteurs autour de cette table ».

Un texte qui, comme l’a rappelé Louis Pozzo di Borgo, « permet d’acter des choses qui sont déjà mises en route. » Jean Dominici a pris ensuite la parole pour confirmer que cette convention « s’inscrit dans la feuille de route tracée par la Collectivité de Corse au travers du schéma régional de développement économique (SRDE2I) ».

Le président de la CCI de Corse a indiqué également que « les axes de coopération sont nombreux, parfaitement intégrés et complémentaires pour venir en appui aux porteurs de projets de création, de développement à la reprise d’entreprise ou la transmission ».

Une première régionale

Enfin, Jean Dominici a souligné que « cette première convention du SRDE2I va sans aucun doute propager son modèle en direction des autres établissements publics de coopération intercommunale de l’île pour avoir une couverture optimale de tous les territoires dans les mois qui viennent. Nous allons dorénavant faire mieux, nous allons faire plus, nous allons faire ensemble. »

Pour le président de la chambre des métiers, Jean-Charles Martinelli, cette convention va permettre de mieux « accompagner les 2 300 ressortissants de notre chambre qui sont sur tout le territoire de l’agglomération bastiaise dans les différentes démarches qu’ils auront à accomplir. Elle a toute sa place dans le projet que je veux défendre pendant ma prochaine mandature à la tête de la CMA régionale. Si demain je suis élu, je souhaite aller dans tous les territoires de Corse et j’envisage notamment de déployer des CFA en Balagne ou dans le Cortenais. »

Un satisfecit général renforcé par Louis Pozzo di Borgo qui a tenu à mettre en avant les atouts de l’agglomération bastiaise et notamment les champs d’action nombreux de la Cab que sont « l’aménagement du territoire et la fin de la structuration de la ZAE de Furiani, mais aussi le soutien à l’emploi avec notamment l’école de la deuxième chance ou encore Avia, l’attractivité du territoire avec l’office de tourisme ou encore la redynamisation des quartiers. Tout cela pour dire que nous pourrons avec cette convention bâtir des actions pour favoriser l’emploi, soutenir la formation et améliorer les compétences de nos entreprises. »

Les bonnes intentions sont là entre les chambres et la Cab, il ne restera plus qu’à les concrétiser par des actes.

Y.M.

[CORSE NET INFOS] La CAB, la CCI et la CMA main dans la main pour le développement économique du territoire

 

La convention d’animation économique territoriale signée ce jeudi 29 juillet à Bastia entre la CAB (Communauté d’Agglomération de Bastia), la chambre de métiers et de l’artisanat de Corse (CMA) et la chambre de commerce et d’industrie régionale (CCI) rassemblera les trois entités pour une coopération opérationnelle et adaptée au territoire. Une première qui vise à éviter les logiques de concurrence pour développer au mieux l’action économique.

Synergie et complémentarité. Les deux mots à retenir de la signature de la convention d’animation économique territoriale signée ce jeudi 29 juillet à Bastia entre la CAB, la chambre de métiers et de l’artisanat de Corse et la chambre de commerce et d’industrie régionale.
Les trois présidents étaient réunis le matin même au siège de la CAB pour contractualiser ce qu’ils définissent comme « l’harmonie des entités pour un meilleur travail ». Au-delà de l’aspect purement local, cette signature intervient dans la droite lignée de la feuille route tracée par la Collectivité de Corse au travers de son Schéma Régional de Développement Economique (SRDE).

Apporter des réponses ciblées

« Grâce à cette coopération nous allons pouvoir partager nos informations et savoir où agir, quand et qui doit le faire » précise le président de la CAB Louis Pozzo di Borgo.

Mais au-delà du partage des données et des tâches c’est la précision des actions menées qui est en jeu.

Apporter des réponses concrètes à des problèmes ciblés sans avoir besoin de passer par l’échelon supérieur, l’échelon territorial. « Nous n’aurons plus besoin d’attendre l’agence de développement économique de la Corse pour certains projets, même si nous restons partenaires pour beaucoup d’autres ».

C’est ainsi replacer la CAB dans son rôle d’aménageur économique du territoire.
Pour autant, les trois institutions ne seront pas pieds et poings liés face à une hypothétique validation de chacune d’entre elle : « Il y aura des concertations sur certains projets et si une des chambres consulaires ne veut pas ou ne peut pas participer à tel ou tel projet elle sera libre. Il en sera de même pour la CAB. Nous ne sommes pas soumis à une majorité de validation pour lancer un projet » explique Louis Pozzo di Borgo.

Et dans les faits, cela se démontre. La fabrique à projets Avvià, ouverte le premier juin dernier au 3 cours Favale à Bastia, en est un exemple. Elle est le fruit d’une coopération entre la CAB et la CCI.

Différentes mais complémentaires

« Les trois entités ont des missions et des outils différents mais sont complémentaires » pour le président de la CMA Jean-Charles Martinelli. Une complémentarité au service d’un partenariat efficace pour l’artisanat qui ravit le président de la CMA qui parle « d’un signal fort envoyé aux ressortissants du territoire de la CAB ».

Pour lui, les 2 300 entreprises d’artisanat présentent dans la zone d’action de la CAB n’en seront que renforcées.

Pour Jean Dominici, président de la CCI de Corse : « les actions qui seront développées viendront concrétiser nos réponses aux différents éléments de diagnostic par l’adaptation de nos offres de services respectives ».

Eviter les logiques de concurrence

La signature de cette convention rassemblant un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) et deux chambres consulaires est « une première en Corse » selon Louis Pozzo di Borgo.

Une avancée importante « quand on sait que les EPCI vont étoffer leurs missions ces prochaines années » pour Jean-Charles Martinelli.

Pour tous, nul doute que cette première fera des émules. Une première qui place les trois institutions sous un même toit, en évitant les logiques de concurrence pouvant bloquer le développement du territoire. Logique qui n’a pas toujours été d’actualité à Bastia.

Pierre-Manuel Pescetti

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[CORSE-MATIN] Transavia étend ses services au départ de la Corse

La compagnie aérienne Transavia va proposer des liaisons entre deux aéroports insulaires et les villes de Montpellier et Nantes durant les vacances scolaires. L’entreprise organise déjà des vols au départ et à destination des quatre aéroports de l’île depuis le début de la saison.

Lors d’une conférence de presse organisée hier à la chambre de commerce et d’industrie (CCI) à Bastia, la compagnie aérienne low cost Transavia réaffirme sa volonté de développer son offre sur le territoire insulaire.

Après le lancement de douze routes estivales au début de la saison dont une à l’internationale vers Fès au Maroc, la compagnie annonce une « prolongation » de trois lignes pour l’hiver : Bastia-Montpellier, Bastia-Nantes et Ajaccio-Nantes.

Les vols seront disponibles durant les vacances scolaires de Noël et février. Certaines routes seront également programmées dès la deuxième semaine des vacances de la Toussaint.

« Nous avons à coeur de proposer toujours plus d’opportunités de voyages à notre clientèle. Le prolongement à l’hiver de ces trois lignes s’inscrit dans le développement de notre offre en Corse » précise Nathalie Stubler, P.-D.G. de Transavia France.

Rattachée au groupe Air France-KLM, la compagnie low cost opère plus de 100 lignes aériennes au départ de la France. 116 000 sièges ont été proposés cette saison au départ des aéroports de Bastia, Ajaccio, Calvi et Figari.

« L’ambition stratégique du groupe pour Transavia est évidemment la croissance. Dans cet objectif, la Corse nous parait être un marché très intéressant à développer », ajoute Nathalie Stubler.

Un partenariat avec la CCI et les aéroports de Corse

La conférence de presse était également l’occasion pour la CCI de réaffirmer son partenariat avec la compagnie. Dans son discours d’introduction, Jean Dominici, président de l’institution, salue les annonces de l’entreprise : « En cette période où l’incertitude est devenue la règle, se lancer sur de nouveaux marchés c’est se projeter avec beaucoup de détermination et de professionnalisme vers l’avenir. Transavia témoigne ainsi d’un esprit de conquête et d’entreprise qui honorent ceux qui s’y engagent. »

« Dès la première année, la compagnie a proposé des vols sur les quatre aéroports de l’île, ce que personne n’a jamais fait, poursuit Philippe Albertini, directeur de la CCI. De même, les prolongations hivernales faisant suite à une unique saison est une décision inédite sur le marché insulaire. »

Dans le contexte économique et sanitaire actuel, Jean Dominici estime qu’« une offre diversifiée et un développement des liaisons aériennes signifient des retombées économiques au bénéfice des ressortissants. »

Quant aux contrôles sanitaires, la P.-D.G. de l’entreprise l’assure : « Ils sont effectués comme ils doivent l’être et tout fonctionne bien. »

MARIE STOUVENOT

[CORSE-MATIN] CCI Formation Corsica lance son incubateur d’entreprises

Le projet “Business Nursery” porté par la Kedge Business School et le centre de formation CCI Corsica devrait être effectif dès septembre. Au programme, un accompagnement personnalisé sur place et à distance pour tous ceux qui souhaitent créer leur entreprise en Corse.

A l’occasion hier des « Rendez-vous de l’entrepreneuriat » organisés par la CCI de Corse en partenariat avec Interreg Marittimo – projet Success, la Kedge Business School de Bastia du campus CCI Formation Corsica a présenté son nouveau projet : l’incubateur « Business Nursery ».

Objectif ? Aider les jeunes entrepreneurs insulaires à monter leur propre entreprise.

En préparation depuis maintenant cinq ans, le projet devrait voir le jour dès la rentrée prochaine, en septembre 2021. « L’initiative apparaît d’abord comme une suite logique pour une partie de nos étudiants, mais la formation reste ouverte à tous. Le but du programme est d’accompagner n’importe quelle personne qui souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat sur l’île », déclare Pascal Agostini, directeur de l’établissement.

« Faire en six mois ce qui est normalement fait en deux ans »

En réalité, il faut distinguer deux formations. La première, le « pré-incubateur », sur une période de trois mois environ. Celle-ci arrive évidemment au tout début du processus. « On intègre ce genre de programme lorsque l’on sait qu’on a envie d’entreprendre, mais qu’on ne sait pas forcément quoi faire ou lorsque notre idée d’entreprise n’est pas vraiment aboutie », explique Feyrouz Tripotin, responsable des programmes d’incubation et d’accélération à Kedge Business School.

L’incubateur accueille, après une sélection, des personnes ayant déjà conscience de la réalité du marché dans lequel elles souhaitent se lancer. « À cette étape, on trouve des gens qui disposent d’informations solides, d’une idée bien construite et réaliste », ajoute-t-elle.

Les participants pourront ainsi développer leur projet durant environ un semestre, aidés par les conseils des professionnels du secteur. En l’occurrence à Bastia, les « experts » présents sur le campus seront là pour orienter les personnes au niveau local et un accompagnement numérique à distance sera proposé par Kedge Business School à l’échelle nationale.

Les protagonistes du projet mettent également en avant une « accélération significative » des résultats. « II faut voir l’incubateur comme une sorte de conciergerie. Lorsque l’on a une demande à formuler, peu importe le domaine ; dans 98 % des cas, l’un des experts de la Kedge Business School pourra y répondre », affirme Julien Dupont, start-up program manager. C’est la force d’une école qui compte plusieurs dizaines de milliers de diplômés, nous sommes présents dans tous les secteurs et notre réseau s’étend à l’international. L’incubateur permettra de faire en six mois ce qui est normalement fait en deux ans sans accompagnement ».

Valoriser le territoire et élargir son réseau

Pour le directeur du centre CCI Formation Corsica, le réseau représente la réelle valeur ajoutée du projet : « En Corse, nous serons les seuls à proposer un réseau aussi large et aussi fourni grâce à la Kedge Business School. Notre objectif n’est cependant pas de promouvoir l’idée d’une startup nation ou autre. Nous voulons simplement que les jeunes entrepreneurs puissent se développer, grandir et réaliser leurs projets de vie ici en Corse. Tout ça grâce au réseau Kedge mais aussi à un accompagnement professionnel, administratif et psychologique adapté au marché local ».

Dans le même temps, les défenseurs du projet expliquent la mise en place d’un cercle vertueux, inhérent au bon fonctionnement de la Business Nursery. « En permettant l’innovation et l’entrepreneuriat sur l’île, nous créons une dynamique attractive qui va pousser au développement économique et donc favoriser la création de nouveaux emplois », conclut Feyrouz Tripotin.

Des appels à candidature seront effectués à travers divers organismes partenaires du centre CCI Formation Corsica. L’objectif serait d’accompagner une dizaine de candidats chaque année.

MARIE STOUVENOT

[CORSE NET INFOS] CCI de Corse : une Kedge business nursery pour les créateurs d’entreprise

Les Rendez-vous de l’entrepreneuriat organisés par la CCI de Corse, en partenariat avec INTERREG Marittimo dans le cadre du projet SUCCESS, ont repris leurs cours ce jeudi 22 juillet 2021 au Campus CCI Formation de Bastia, avec la présentation de la Kedge business nursery et une conférence sur l’intelligence artificielle.

Un peu avant la présentation Jean Dominici, président de la CCI de Corse, avait donné le sens de la matinée en insistant sur l’avènement et l’importance d’une telle structure dans le contexte de crise sanitaire.
Les explications en vidéo de Pascal Agostini, directeur CCI Formation Corsica.

C’est une édition spéciale des “Rendez-vous de l’entrepreneuriat”, qui s’est déroulée ce jeudi 22 juillet au Campus CCI Formation de Bastia de Borgo.

La manifestation, présentée par Christophe Graziani, directeur de la direction des entreprises et du territoire – CCI de Corse et Pascal Agostini, directeur CCI Formation Corsica, constituait le point de départ d’une démarche structurante pour la région avec l’ambition de tisser un réseau de partenaires toujours plus étendu pour soutenir la création d’entreprises locales.

Ce maillage territorial fait aussi écho au plan de relance proposé par l’Etat, qui permet à toutes et tous de créer son propre emploi.

Cet événement, organisé par la CCI de Corse, en partenariat avec INTERREG Marittimo – projet SUCCESS, avait donc pour ambition de présenter la nouvelle offre de services à destination des créateurs d’entreprise, dont l’incubateur Kedge Business School, appelé Business Nursery.
Ce sont Julien Dupont, (Startup Program Manager – Kedge Business School), et Feyrouz Tripotin, (Responsable des programmes d’incubation et d’accélération – Kedge Business School), qui, venus en voisins de Marseille, ont disséqué et présenté les atouts du système à un auditoire attentif.
À la suite de cette présentation, Emanuele Barbieri, enseignant à Kedge Business School Campus de Bastia, ainsi que Paul Gimet, professeur et consultant en management de l’innovation, ont animé une conférence sur le thème : “Les nouveaux modèles économiques à l’heure de l’intelligence artificielle”.

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[CORSE-MATIN] Tour de vis en Balagne et à Saint-Florent

« Le variant Delta est là et bien là et surtout en Balagne. » La phrase de Marie-Hélène Lecenne, directrice de l’ARS de Corse, lâchée en visioconférence depuis Ajaccio, en pleine conférence de presse hier, en dit long sur les inquiétudes des autorités concernant la situation sanitaire en Balagne plus particulièrement.

Le préfet de la Haute-Corse, François Ravier, a convié à ce point presse la directrice de la Haute-Corse mais également les représentants de la gendarmerie et de la police nationale. Le représentant de l’État a dévoilé les mesures qui rentreront en vigueur ce jour sur les communautés des communes de Calvi et de L’Ile-Rousse, ainsi que la commune de Saint-Florent pour « stopper l’apparition de nouveaux clusters sur le territoire de la Balagne mais aussi gérer les flux dans l’espace public ».

Plusieurs clusters ont été détectés la semaine dernière dans des baptêmes, des mariages et des soirées de plage. Moments auxquels auraient participé des personnes présentant des symptômes du Sars-CoV-2, « une hypothèse qui n’est pas exclue » par les services de l’ARS.

Pour limiter la progression du virus en Balagne, où le taux d’incidence est de 380 cas pour 100 000 habitants, alors que la semaine dernière il n’était que de 47, des mesures fortes ont été annoncées par François Ravier sur les 37 communes concernées.

Un arrêté préfectoral a été rédigé hier pour prendre effet dès ce matin pour durer jusqu’au 1er août. « Les feux d’artifice sont annulés ainsi que les bals de pompiers. Pour les événements festifs ou familiaux, ils sont limités à 50 personnes. En dehors de ce cadre, les bars, restaurants et établissement de plage se verront imposer des jauges à 50 % en intérieur et extérieur. Ils auront dans l’obligation de fermer à 23 heures. Tous les clients devront être assis. Le port du masque sera obligatoire pour des rassemblements de plus de six personnes. Les concerts ou les festivals se déroulant dans des espaces fermés sont interdits et pas uniquement en Balagne mais sur toute la Haute-Corse. Les boîtes de nuit ne sont pas concernées et pourront rester ouvertes puisqu’un pass sanitaire est demandé pour y accéder. »

Des renforts de police et de gendarmerie seront, eux, déployés sur toutes les zones concernées pour s’assurer du respect de l’arrêté préfectoral.

Un recours de la CCI de Corse

Des mesures qui ont été annoncées hier en fin de journée à tous les socioprofessionnels de Balagne et de Saint-Florent par les services préfectoraux.

Mais qui visiblement ont provoqué la colère des représentants de la Chambre de commerce et d’industrie de Corse. Ces derniers ont fait savoir dans un communiqué « leur stupéfaction » concernant « les dispositions sanitaires du préfet ».

La CCI de Corse dénonce « une absence d’échanges et de concertation », d’autant qu’elle « est la représentante légitime de ses ressortissants ». Pour la Chambre, dirigée par Jean Dominici, rien « ne permet de justifier de la proportionnalité des restrictions drastiques décidées » qui pour la CCI de Corse sont des « fermetures à peine voilées ».

Après avoir assuré l’ensemble des commerçants de leur soutien, les responsables de la CCI font savoir qu’ils vont saisir dès aujourd’hui leurs avocats « afin de préparer un recours visant à modifier et à adapter cet arrêté afin qu’il ne condamne pas à la ruine nos ressortissants ».

Pour la CCI de Corse, il faut que la jauge soit adaptée « aux différentes configurations des terrasses ou intérieurs ». Enfin, la limite de 23 heures est, selon elle, « totalement excessive une fois la jauge établie et respectée ». La CCI de Corse appelle tout de même à « l’ouverture immédiate d’un dialogue avec les autorités préfectorales ».

D’une façon générale, le préfet de Haute-Corse a martelé qu’il fallait absolument stopper l’évolution du variant Delta sur tout le territoire. « Il y a des cas également ailleurs et notamment à Bastia. »

François Ravier n’a d’ailleurs pas exclu, si la situation continuait à se dégrader, «de prendre des mesures à l’échelle départementale ». Rien qu’hier, 91 cas ont été comptabilisés en Balagne. En sachant qu’un patient atteint du Delta est susceptible de contaminer jusqu’à sept personnes…

Y.M.