CCI 2B

La CCI de Corse se mobilise pour la reprise d’activité

La CCI de Corse s’est massivement mobilisée pour répondre aux entreprises dès le début de la crise sanitaire que nous connaissons depuis bientôt deux mois. Elle a répondu présente dans cette première phase, à partir des cellules de gestion de crise Covid19 mises en œuvre sur tout le territoire.

La CCI de Corse engage maintenant une seconde phase, pour préparer la reprise d’activité des entreprises et élaborer une offre de services dédiée à cette reprise.

Les appels traités dans nos cellules de crise ont permis de repérer les principaux besoins des entreprises pour redémarrer. La CCI de Corse a déjà engagé ou va engager la reprise de contacts proactifs avec les entreprises très durement impactées par cette crise qui s’est installée pour une durée indéterminée.

Dans ce contexte de début du déconfinement, la CCI de Corse propose une boite à outils destinée aux entreprises (tous secteurs) afin de sécuriser la reprise d’activité.

Sécuriser les personnes

Adapter les postes de travail pour veiller à bien respecter les gestes barrières

Les fiches pratiques

CONTACT CCI CORSE 

Bastia eit@ccihc.fr

Ajaccio appuiconseil@sudcorse.cci.fr

Gérer les ressources humaines

Vérifier que mes salariés soient opérationnels

Anticiper les changements de Management liés à la sortie de crise

Adapter mes besoins RH en vue du déconfinement

Les fiches pratiques

CONTACT CCI CORSE

Bastia eit@ccihc.fr

Ajaccio appuiconseil@sudcorse.cci.fr

Gérer les finances

Faire un point sur sa situation de trésorerie

Etre en possession de tous les éléments financiers permettants une analyse complète de l’état de trésorerie

Travailler sur la trésorerie des prochains mois

Connaître les postes qui permettent d’agir sur la trésorerie (optimisation de son BFR (besoin en fonds de roulement) , aménagement des plans d’investissement…)

Les fiches pratiques

CONTACT CCI CORSE

Bastia sae@ccihc.fr

Ajaccio appuiconseil@sudcorse.cci.fr

 

 

Le « click and collect » possible pendant le confinement

Pour lutter efficacement contre le COVID-19, les mesures sanitaires ont conduit à fermer certains commerces afin d’éviter les contacts physiques. Parallèlement, il était important de donner aux commerçants, artisans et indépendants, dont l’activité est autorisée, les moyens de continuer leur activité dans des conditions irréprochables de sécurité sanitaire. Ainsi, il est mis à disposition des consommateurs des solutions pour faire leurs achats du quotidien pendant le confinement dans le respect des règles de protection individuelle et collective.

L’activité d’achat à distance / retrait de commande (« click & collect ») ou de livraison pour les magasins de vente n’ayant pas l’autorisation de recevoir du public, est conforme à l’article 8 du décret du 23 mars 2020, sous réserve de l’application des mesures barrières, et constitue un relais d’activité précieux pour les commerçants en cette période.

Afin de permettre aux Français d’acheter en « click & collect », il est rappelé que les déplacements des particuliers ayant pour objet le retrait d’un colis ou d’une commande sont autorisés au titre des «déplacements pour effectuer des achats de première nécessité », quelle que soit la nature du bien. Cette disposition concerne à la fois l’activité de « click & collect » qui permet à un magasin de vendre ses marchandises en ligne et de délivrer la commande à ses clients en magasin, et l’activité dite de « point relais » qui constitue une activité secondaire quoique non négligeable pour certains commerces.

Pour ce faire, un cadre strict de consignes à mettre en oeuvre pour assurer des conditions sanitaires irréprochables dans la livraison a été publié dès le début du confinement, un guide pratique du maintien de son activité est disponible sur la plateforme « France Num » et un appel à la mobilisation des entreprises du e-commerce a été lancé avec un recensement d’offres gratuites ou préférentielles pour permettre aux commerçants de vendre en ligne pendant le confinement.

Enfin le plafond du paiement sans contact sera relevé de 30 à 50 euros le 11 mai prochain.

[CORSE-MATIN] « 4 657 demandes d’entreprises en difficulté »

Interview : Jean Dominici, Président de la CCI de Corse

Le confinement est prolongé. Pouvez-vous rappeler les mesures accessibles aux entreprises ?

Il faut d’abord préciser et comprendre que nos entreprises et nos commerçants ne veulent pas être aidés ou subventionnés, ils veulent tous et tout simplement travailler, et ce n’est qu’en désespoir de cause qu’ils se tournent vers les dispositifs existants pour tenter d’éviter une fermeture définitive. Les principales mesures en vigueur aujourd’hui sont le report et l’étalement des échéances sociales et fiscales (hors TVA), le recours simplifié et bonifié au chômage partiel, les dispositifs de renforcement de la trésorerie garantis par l’État et enfin le recours au fonds de solidarité et à l’aide forfaitaire de 1 500 € destiné à venir en aide aux plus petites entreprises, les plus touchées par la crise.

À ce jour, combien d’entre elles ont activé ces mesures ?

Pour faciliter l’accès à ces mesures et leur suivi, la cellule de « continuité économique » a été activée. La gestion est naturellement dans les mains de l’État qui coordonne l’ensemble des actions et des mesures. La Direccte est le point d’entrée unique d’inscription des entreprises en difficultés. Le dernier point que nous avons reçu recense 4 657 demandes.

Quid du fonds de solidarité ?

Le premier volet de 1500 € est opérationnel depuis le ler avril, il s’adresse aux TPE ayant fait l’objet des mesures de fermetures administratives, ou ayant perdu plus de 50% de leur C.A. II peut à présent être complété d’un second volet de 2 000 € à 5 000 € supplémentaires. Pour y accéder, il faut avoir bénéficié du volet 1, avoir au moins un salarié et pouvoir justifier d’un refus de prêt de trésorerie ou à défaut une absence de réponse de sa banque. Les demandes sont à formuler sur le portail de la Collectivité de Corse https://bit.ly/2VvVf4a

Face à l’urgence de trésorerie, quelle est la durée moyenne du traitement des dossiers instruits ?

Nous faisons face à une situation inédite. L’ensemble des entreprises et des secteurs d’activité sont impactés, les services ont été submergés de demandes et certains serveurs comme celui dédié aux déclarations du chômage partiel ont rapidement été saturés. Mais dans l’ensemble, l’accès aux différentes mesures a pu se faire dans les délais impartis, et un délai supplémentaire exceptionnel de 30 jours avec effet rétroactif a été mis en place pour la mobilisation du chômage partiel.

Il faut préparer le « jour d’après »

En interne, comment fonctionne la cellule de crise de la CCI régionale ?

Les services économiques de la CCI de Corse sont entièrement mobilisés, nos équipes sont présentes au siège de l’institution et sur nos antennes, à Bastia, Ajaccio, Porto-Vecchio, Corte, l’île-Rousse et Ghisonaccia. Notre mission première consiste à renseigner et accompagner nos chefs d’entreprise et nos commerçants, afin qu’ils puissent accéder à l’ensemble des mesures existantes. D’autre part, nous travaillons en partenariat avec la CdC pour compléter le train de mesures nationales par des dispositifs complémentaires et adaptés aux spécificités de nos entreprises et de notre territoire. Enfin, il faut préparer le « jour d’après », la sortie de la crise, le rebond. Nous devrons être prêts pour immédiatement mettre en oeuvre les plans de communication et de soutien aux différents opérateurs pour booster la destination dès la sortie de confinement.

Quel est votre état des lieux ?

Comme je vous le disais plus haut, nous faisons face à une situation inédite, c’est l’ensemble de l’économie qui est quasiment à l’arrêt, et à des degrés divers, toutes les entreprises et tous les secteurs d’activité sont impactés. Aux difficultés liées à la perte de chiffre d’affaires, à l’assèchement des trésoreries, s’ajoute un manque total de lisibilité sur la sortie de crise. Les chefs d’entreprise et les commerçants doivent en temps normal s’organiser, prévoir, pour décider et agir. Malheureusement aujourd’hui, ils n’ont aucune visibilité et aucune certitude sur la durée du confinement, la date et les conditions de déconfinement ou encore de réouverture de leurs établissements. À tout cela vient s’ajouter le spectre d’une saison touristique extrêmement dégradée. Quand on connaît le poids du tourisme sur notre petite économie insulaire, les effets néfastes directs, indirects et induits pourraient être considérables.

Plan de relance avec l’appui d’experts internationaux

Une pétition circule pour demander le report des soldes. Soutenez-vous cette position ?

Le dossier du report des dates des soldes estivales 2020 est en effet ouvert au plan national et le principe semble déjà acquis tant il est fortement soutenu par les fédérations concernées et en particulier celle de l’habillement, il restera naturellement à arbitrer le débat récurrent de la fixation de nouvelles dates. Pour ce qui nous concerne et afin de nous positionner avec la plus grande légitimité, nous envisageons de consulter par mailing l’ensemble des commerçants du secteur, ainsi que les unions commerciales de Corse, afin de soutenir la position majoritaire qui se dégagera de notre enquête.

Au regard de la situation, regrettez-vous que le projet « Click and drive » n’ait pas réussi à se concrétiser ?

Dans le domaine économique, ça ne sert à rien de nourrir des regrets et en période de crise, encore moins que d’habitude. Pour aider nos commerçants qui ont pu continuer à travailler pendant le confinement, nous avons pris une initiative spécifique à la crise. La chambre régionale de métiers et la chambre d’agriculture de Corse se sont associées à notre action pour mettre gratuitement en ligne un outil de géolocalisation permettant de référencer les commerçants, artisans et producteurs en activité, sur une seule et même adresse : www.compruqui.corsica

Au terme de cette crise, les entreprises devront se reconstruire. Pensez-vous que cela passera nécessairement par le développement du numérique ?

Certainement, mais c’est notre modèle économique dans son ensemble qu’il faudra réformer et reconstruire. La CCI de Corse lancera dans les prochains jours l’étude d’un plan de réformes et de relance économique avec l’appui d’experts internationaux, dont les premiers résultats pourront être disponibles à la fin du mois du juin.

JULIE QUILICI-ORLANDI

[CORSE-MATIN] En un clic, les commerces ouverts identifiés

Le dispositif est nouveau et permet, en temps de confinement, de donner de la visibilité aux commerçants et entreprises. Depuis plusieurs jours, une carte interactive a été mise en place par la Chambre de commerce de Corse, avec la participation des chambres régionales de métiers et d’agriculture, afin de localiser les commerces de proximité encore en activité.En savoir +

[Covid-19] Des masques pour les entreprises et les artisans

La mise en vente de masques chirurgicaux (EN 14683 ou équivalent) par Cdiscount à destination des TPE-PME ressortissantes des réseaux des Chambres et Commerce et d’Industrie et des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, est étendue à partir de ce jour à l’ensemble de la France métropolitaine après une période de test réussie en région Auvergne-Rhône-Alpes.En savoir +

[CORSE NET INFOS] Covid-19 – La vente des masques chirurgicaux étendue à l’ensemble des TPE-PME

La mise en vente de masques chirurgicaux (EN 14683 ou équivalent) par Cdiscount à destination des TPE-PME ressortissantes des réseaux des Chambres et Commerce et d’Industrie et des Chambres de Métiers et de l’Artisanat, est étendue à partir de ce jour à l’ensemble de la France métropolitaine après une période de test réussie en région Auvergne-Rhône-Alpes. La CCI de Corse et la chambre régionale de métiers et de l’artisanat accompagnent à partir d’aujourd’hui les TPE et PME de Corse dans leurs démarches pour obtenir ces masques. Elles expliquent comment dans un communiqué. En savoir +