AERIEN – UN NIVEAU DE FRÉQUENTATION COMPARABLE À 2019

AERIEN – UN NIVEAU DE FRÉQUENTATION COMPARABLE À 2019

 

Satisfaisant, mais rien d’exceptionnel. Pour ce premier week-end de juillet, la compagnie aérienne Air Corsica constate un taux de remplissage des avions de l’ordre de 80 % à l’arrivée.

Un bilan comparable à celui du démarrage de la saison touristique de l’été 2019, quelques mois avant le début de la crise sanitaire. Luc Bereni, président du directoire d’Air Corsica, se réjouit de retrouver des chiffres « tout à fait corrects », mais préfère rester prudent.

Avec les réservations tardives, conséquences de l’incertitude autour de l’évolution de la crise sanitaire, les transporteurs sont forcés de naviguer à vue. « On maintient une offre conséquente. Peut-être que tous les clients n’ont pas encore eu le temps de s’organiser pour être en Corse dès le mois de juillet », évoque Luc Bereni. Avec l’horizon flou que laisse présager la circulation du variant Delta sur le déroulement de l’été, difficile d’anticiper des arrivées en masse. « On devrait tout de même assister à une hausse des réservations prochainement avec les congés scolaires qui débutent ce mardi », rassure le président du directoire d’Air Corsica.

Des incertitudes persistent

L’aéroport d’Ajaccio a de son côté comptabilisé 21 415 passagers sur ce premier week-end de juillet. Là aussi, on retrouve sensiblement le même niveau de fréquentation qu’en 2019, avec 22 300 passagers sur le même week-end. « Les indicateurs de remplissage sont excellents pour ce début de saison. Là où les chiffres sont en baisse par rapport à 2019, c’est sur le trafic cumulé depuis le début de l’année à cause du troisième confinement. Au total on constate un recul du trafic de 40 % depuis le 1er janvier comparé à 2019 », détaille Laurent Poggi, directeur des concessions aéroportuaires de Corse-du-Sud.

Si la saison estivale semble bien amorcée, l’incertitude est au rendez-vous pour le dernier trimestre 2021. « En général, septembre est un très bon mois dans le trafic aérien. C’est d’autant plus vrai en Corse. Mais allons-nous faire face comme l’an dernier à un regain d’épidémie et donc à une mise en berne de l’offre passagers ? Tout va dépendre de l’évolution de l’épidémie », confie Laurent Poggi.

MARINE SLAVITCH